Lors du GIMS 2012, Hyundai a présenté le concept i-oniq.
À cette époque, la capacité des batteries et les technologies de recharge étaient encore limitées, de sorte que l’attrait des véhicules électrifiés et des VE était également moindre. GM, avec sa Chevrolet Volt/Opel Ampera, BMW avec son i3 et Fisker avec son Karma avaient commercialisé le concept de « Range-Extender », un petit moteur à combustion faisant office de générateur électrique et augmentant ainsi l’autonomie de ces véhicules électrifiés.
Hyundai a également adopté cette approche, et le concept i-oniq en a été la première démonstration. Il était équipé d’un moteur électrique de 109 ch combiné à un moteur 3 cylindres de 1,0 litre de 61 ch. En mode électrique, l’autonomie atteignait 120 km et la contribution du moteur thermique permettait d’atteindre 700 km avec seulement 45 g/km d’émissions de CO2.
En termes de style, le concept i-oniq se distingue par son profil de coupé, symbolisé par le toit en arc de cercle qui court de l’avant à l’arrière. Les flancs sont musclés, tandis que les portes en élytre ajoutent au dynamisme de l’ensemble.
Les idées proposées par le concept i-oniq verront le jour en 2016, avec la Hyundai Ioniq, dévoilée au GIMS 2016. Si les caractéristiques générales de la Hyundai Ioniq s’inspirent du concept de 2012 et lui permettent d’atteindre une grande efficacité aérodynamique, elle est surtout le premier véhicule au monde à avoir été conçu pour trois types de motorisation : hybride, PHEV et EV. Avec la Ioniq, Hyundai est devenu un acteur majeur de l’électrification. Elle a également servi de base à la mise en œuvre des premiers tests de conduite autonome du constructeur.
En juillet 2022, l’usine d’Ulsan en Corée a cessé la production de la Hyundai Ioniq d’origine, poursuivant ainsi les objectifs de son plan stratégique. Entre 2016 et 2021, plus de 135 000 Hyundai Ioniq ont été vendues en Europe.
Son héritage est un nom, Ioniq, désignant désormais la gamme électrique en pleine expansion de Hyundai.
