Avec la Roma Spider, qui remplace la Portofino M, Ferrari revient à la capote souple sur les cabriolets à moteur avant. Une caractéristique qui n’était pas réapparue depuis la 365 GTS/4 Spider – « Daytona » – de 1969.
Lancée en 2017 puis mise à jour en 2020 avec la version « M », la Portofino endossait le rôle d’entrée de gamme chez Ferrari, tout comme la California avant elle. Moins radicaux que les autres modèles au Cavallino, ces trois cabriolets à toit dur privilégiaient le confort et une certaine forme de polyvalence. Or l’arrivée du coupé Roma en 2020, à la page aussi bien sur les aspects technologiques que dynamique et esthétiques, réduisit quelque peu l’attrait de la Portofino M. Voilà qui explique donc pourquoi la Portofino M cède aujourd’hui sa place à la Roma Spider, version découvrable du coupé.
Histoire de définitivement couper les liens avec la lignée California/Portofino, la Roma Spider se dote d’une capote souple en lieu et place du toit en dur rétractable. C’est une première depuis le Spider Daytona 365 GTS/4 de 1969 pour les Ferrari à moteur avant.
Il faut bien avouer que le décapsulage a été réalisée de manière avisée : la ligne de la Roma est splendide capote ouverte comme fermée. Il ne lui faut que 13,5 secondes pour se découvrir ou se refermer et ce même en roulant, jusqu’à une vitesse de 60 km/h.
Performances inchangées
Il est également à noter le tour de force réalisé par les ingénieurs : le passage du coupé au cabriolet n’impacte que marginalement la masse de la Roma. Seuls 84 kg séparent le coupé (1472 kg) du Spider (1556 kg) sur le poids à vide.
Le V8 biturbo de 3,9 litres et 620 ch/760 Nm propulse nos deux Roma en 3,4 s de 0 à 100 km/h et la vitesse de pointe est annoncée au-delà de 320 km/h. Le coupé distance en revanche le Spider sur l’exercice du 0 à 200 km/h : le second rend 0,4 secondes (9.7 s.) au premier (9.3 s.).
Ferrari/GIMS/JM